Listening stones / Kiku Iwa 聴く岩
Visual and sound installation (2025)

Kiku Iwa / Listening stones is a project at the intersection of sound art and visual art developed during an artist residency at NIAV (Nishiaizu International Art Village), Fukushima, Japan. The exhibition runs from 23rd July to 15th September 2025.
Inspired by the importance and sacredness of stones in Japanese culture, it seeks to reveal what stones listen to by recording and making perceptible the sound environment that surrounds them.
In Nishiaizu, I made field recordings at the sacred site of Kōbō Iwaya, rich in biodiversity and bearing an ancient spiritual history. In the installation, these sounds are played: birdsong, insect voices, the breath of the wind, the murmur of the river—all elements that reveal the internal dynamics of a complex ecosystem.
From this experience of stillness similar to that of stones, I created abstract ink works on paper that transpose the energy perceived in the soundscape into pictorial gestures. Stones collected in situ are assembled into sculptures, placed directly on the paper, and the brushstrokes born of sound enter into dialogue with their presence, in a resonance between ink and mineral matter.

This project is based on a reflection on Japan contemporary environmental crises caused by the imbalance between the natural elements: fire (global warming), water (extreme rainfall), and earth (landslides). It proposes to move away from a human-centered perspective and place nature back at the center of our attention.

The installation offers an immersive and meditative space, based on a balance between the elements, a contrast between the flow of ink and water and the stillness of the stones, a resonance between the visual and the auditory, and a temporality on the scale of the stones—several millions of years.
Kiku Iwa / Les pierres écoutent est un projet à la croisée de l'art sonore et de l'art visuel élaboré pendant une résidence de création.
Inspiré par l'importance et le caractère sacré des pierres dans la culture japonaise, il cherche à révéler ce que les pierres écoutent en enregistrant et en rendant perceptible l'environnement sonore qui les entoure.
À Nishiaizu, j'ai réalisé des enregistrements de terrain sur le site sacré de Kōbō Iwaya, riche en biodiversité et porteur d'une histoire spirituelle ancienne. Dans l'installation, ces sons sont diffusés : chants d'oiseaux, voix d'insectes, souffle du vent, murmure de la rivière – autant d'éléments révélant la dynamique interne d'un écosystème complexe.
À partir de cette expérience d'immobilité semblable à celle des pierres, j'ai créé des œuvres abstraites à l'encre sur papier qui transposent en gestes picturaux l'énergie perçue dans le paysage sonore. Des pierres recueillies in situ sont assemblées en sculptures, posées à même le papier, et le trait de pinceau né du son vient dialoguer avec leur présence, dans une résonance entre encre et matière minérale.
Ce projet s'appuie sur une réflexion sur les crises environnementales contemporaines au Japon, causées par le déséquilibre entre les éléments naturels : le feu (réchauffement climatique), l'eau (pluies extrêmes) et la terre (glissements de terrain). Il propose de quitter une perspective centrée sur l'humain pour replacer la nature au centre de notre attention.
L’installation offre un espace immersif et méditatif, basé sur un équilibre entre les éléments, un contraste entre le flux d’encre et d’eau et l’immobilité des pierres, une résonance entre le visuel et le sonore, et une temporalité à l’échelle de celle des pierres – plusieurs millions d’années.